« Souris à la vie » mise tout sur la générosité
15 novembre 2019« Claude, 60 ans : « Je n’ai rien, mais j’essaie d’aider »
19 novembre 2019[ad_1]
Tu es née une de ces nuits des étoiles où le ciel brille de mille feux
Je ne voulais pas te laisser sortir de peur que ce monde ne te fasse du mal
Douze heures durant, tu as frappé à la porte,
Douze heures durant, j’ai retardé le moment où je ne pourrai plus te protéger
Et tu es arrivée, petit être fragile et pourtant déjà plein de tant de force, de tant de vie
Ces trois premiers jours, dans cette maison toutes de pierres grises à l’extérieur et de bois chaleureux à l’intérieur, nous avons passé un pacte d’amour éternel
Et tu as grandi, avec ce caractère qui n’appartient qu’à toi, cette hypersensibilité qui te fait tout percevoir bien avant tout le monde, cette fragilité que rien ne semble pouvoir atténuer
Tu es allée chercher loin, très loin, les limites de ce que tu voulais, de ce que tu pouvais vivre
Tu es allée chercher loin, très loin, l’amour inconditionnel des autres
Tu aurais pu ne jamais revenir de ce voyage
Petit oiseau balloté par des tempêtes toutes plus fortes les unes que les autres
J’ai souvent craint qu’elles ne te fracassent les ailes définitivement
J’ai souvent craint de te perdre
Mais ton cœur pur a fait la différence, ta conscience aussi
Tu as fini par comprendre qu’on ne sauve personne sauf soi-même
Tu sais maintenant qu’il ne sert à rien de se sacrifier, que l’amour ne justifie pas tout
Jour après jour, tu prends ta pleine dimension
Solaire, charismatique, empathique
Aujourd’hui, en ce 18 novembre, tu fêtes le premier jour de tes 21 ans
Tu as vécu tant de vies déjà, tant de drames, mais aujourd’hui, tout est différent
Tu commences véritablement ta vie de femme adulte et responsable
Plus que tout autre, tu sais le prix de la liberté et de l’indépendance
Tu les as gagnées à la force du poignet, tu les as payées de tes larmes
Aujourd’hui, tu es prête à quitter le nid et à voler de tes propres ailes
Alors, mon petit oisillon devenu un si bel oiseau, prend ton envol
Et va là où le vent te pousse sans te soucier du qu’en dira-t-on
Suis ton cœur, tes envies, tes intuitions si fortes
Je te sais maintenant capable de te protéger des tempêtes
Tu as de si grandes choses à réaliser, n’attend plus
Vole mon petit oiseau
Le nid qui t’a vu grandir sera toujours là, prêt à t’accueillir
Comme moi, comme ton frère qui t’aimons et que tu aimes tant
Jour après jour, tu as illuminé ma vie comme jamais personne ne l’avait fait avant toi
Tu m’as fait grandir en tant que mère, mais aussi et surtout en tant que femme
Merci ma petit étoile d’être qui tu es
Je suis fière de toi ma fille et je t’aime. » Christine Allix