Nelson, le faux Anglais au destin improbable…
4 août 2020A la fin du mois, j’arrache tous mes pêchers!
4 août 2020 Un jour d’été, dans le Sud. Des personnes qui ne se connaissaient pas trois jours avant et qui, à cet instant précis, dans cette salle, dans ce cercle qu’ils forment, ne veulent plus se quitter. Un sentiment général résumé en une phrase : « Mais vous étiez où ? »
D’âges, d’horizons, de parcours différents, ils ont tous pour point commun de vivre ce séminaire comme un cadeau. Un cadeau qu’ils ont accepté, mais aussi qu’ils se sont offerts sans savoir ce qu’ils trouveraient à l’intérieur. Un cadeau qu’ils ont ouvert avec curiosité, délicatesse, retenue, pudeur même. Ils ont d’abord enlevé l’emballage et découvert un petit peu de ce qui se cachait derrière les visages, les regards, les attitudes. Puis ils se sont regardés plus précisément en « cheminant » côte à côte lors d’une balade en forêt. Et là, sur la piste ombragée à travers laquelle passait le soleil, la magie a opéré, un groupe est né. Soudain, il n’y avait plus d’individualités, mais des femmes et des hommes décidés à se découvrir les uns les autres.
De ce moment, chacun a fait un pas vers l’autre, un pas qui l’a ramené vers lui-même, dans ce qu’il a de plus authentique et de plus profond. Sans pathos, sans jugement, sans retour sur le passé, juste dans l’instant présent, dans l’émotion parfois, dans le rire toujours, la folie douce aussi, celle qui vient du cœur et de l’enfant que nous avons tous au creux de l’âme. Ils se sont offerts sans peur et sans réserve. Cadeau encore, cadeau toujours.
« Mais vous étiez où ? » Cette phrase restera comme le dénominateur commun de ce groupe d’inconnus devenu famille de cœur. Ceux qui ne croient plus en l’Autre, en la relation avec l’Autre, qui se sentent seuls au monde devraient participer à ce genre de séminaire, colloque ou tout simplement réunion qui permettent à la fois de se reconnecter à la nature, à soi, mais aussi aux autres.
Non, nous ne sommes pas seuls. Jamais. Nous nous sommes juste arrêtés en route, un jour, et nous ne savons plus trop quelle direction prendre, ni n’osons plus trop demander notre chemin. La clé est peut-être là : demander… pour recevoir.