Voyage au pays de Porcelanosa A l’invitation de Romain Silvano, le responsable …
30 septembre 2019
« L’aventure du jeûne, épisode1 Septembre 2019. L’arthrite se fait douloureusem…
7 octobre 2019
Voyage au pays de Porcelanosa A l’invitation de Romain Silvano, le responsable …
30 septembre 2019
« L’aventure du jeûne, épisode1 Septembre 2019. L’arthrite se fait douloureusem…
7 octobre 2019

L’aventure du jeûne, épisode 2 Premier réveil de l’aventure après une nuit quel…

[ad_1]

L’aventure du jeûne, épisode 2
Premier réveil de l’aventure après une nuit quelque peu découpée. Le breuvage insipide de la veille a joué son rôle de purge, découpant le sommeil en tronçons plus ou moins longs. Un petit tour de propriété au soleil levant, un bon coup d’air frais automnal me remet les idées en place. Au loin, une montgolfière se déplace majestueusement. Le ciel lui appartient. Magnifique spectacle. Le rosier d’antan sent toujours aussi bon. Toute notre petite bande se retrouve pour le petit déjeuner, enfin, pour l’heure du petit déjeuner. Cécile Enderlé-Chazalviel, et Mathilde Mercinier, les deux professionnelles, nous rejoignent. Le café m’appelle ce matin, mais comme toutes, je n’aurai droit qu’à un shooter de pur jus de pommes, poivron et carottes. Un vrai nectar que l’on déguste toutes lentement. Le temps de se mettre en tenue et direction la salle de yoga pour une heure trente d’exercices. Plutôt réfractaire à ce type d’activité du fait de ma souplesse légendaire, j’y vais à reculons. Mathilde pratique un yoga doux, surtout elle prend le temps d’expliquer les postures et rassure. « Ce n’est pas une compétition. Ecoutez-vous et faites ce que vous pouvez. Il n’y a aucune obligation. » La séance aura le mérite de me donner une idée de l’état de mon corps…. Qui a visiblement besoin d’être dérouillé. La journée devrait l’y aider… Un petit verre d’eau avalé pour faire passer l’envie du café, équipées de chaussures de marche et de bâtons de randonnées, nous voilà parties à l’assaut du plateau de Valensole. Il fait beau et même chaud malgré un petit vent frais annonciateur de changement de saison. Au fil des kilomètres, huit au total, nous apprenons à nous connaître. L’une de mes co-jeûneuses est une habituée de ce genre de cure. Elle la pratique une fois par an, toujours à un endroit et avec des gens différents. « C’est ma semaine à moi, confiera-t-elle. Une semaine pour moi, loin du quotidien, du stress professionnel. » La faim me tenaille depuis le matin. Nous évoquons nos mets favoris, histoire de rassasier notre mental. Tout en marchant, Cécile évoque quelques faits mémorables de Valensole. L’histoire de ce paysan, Maurice Masse, qui, le 1er juillet 1965, a vu se poser une soucoupe volante dans un champ et qui s’est trouvé paralysé par deux extraterrestres. Les gendarmes avaient d’ailleurs relevé d’étranges traces à l’endroit où l’homme avait vu se poser l’engin, des traces qui resteront plusieurs années avant que ne repousse la végétation. A un moment, nous parvenons à hauteur d’une maison, la maison des Courrelys, devenue aujourd’hui maison secondaire d’un couple d’Allemands. C’est là qu’en 1928, une famille toute entière, le père, la mère et leurs deux enfants, et leur domestique furent sauvagement assassinée par deux jeunes journaliers en quête d’argent. L’affaire avait défrayé la chronique à l’époque et même donné lieu à une chanson. Les deux assassins furent condamnés l’un à la peine de mort, l’autre, mineur au moment des faits, au bagne. L’histoire est d’autant plus restée dans les annales que le père de l’un des assassins a lui-même exigé la peine de mort pour son fils. L’endroit est glauque et on se demande comment quelqu’un a pu l’acheter… Un peu plus loin, un hameau. Il a été déserté par ses habitants une dizaine d’années après les faits, certains y laissant meubles et affaires. Nous continuons notre marche à travers les champs. Des baies sauvages s’offrent à ma vue. Je me précipite jusqu’à ce que je réalise que, zut, je ne peux même pas en goûter une ! La marche se termine. Je suis au bout de ma vie. Mes pieds avancent mécaniquement et je suis maintenant incapable de penser, y compris au repas du midi qu’on vient de passer ! Au retour, pas de séance de yoga. J’ai négocié une séance (courte) de stretching à la place et un bain dans la piscine. En guise de bain, je passe l’après-midi à faire la sieste sur l’herbe ! Je crois que je n’ai jamais autant dormi de ma vie ! Le soir, petit bouillon de légumes et conférence très intéressante de Cécile sur le système digestif, qui permet à chacune de mieux comprendre les dysfonctionnements de son corps. Mon talon me fait mal mais demain sera un autre jour. Je pars rejoindre Orphée et je rêve d’histoire d’amour, d’histoire d’amour et encore d’histoire d’amour ! » Christine Allix





[ad_2]

Source

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *