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« L’aventure du jeûne, épisode1 Septembre 2019. L’arthrite se fait douloureusem…

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« L’aventure du jeûne, épisode1

Septembre 2019. L’arthrite se fait douloureusement sentir. Après quelques apparitions temporaires, mais remarquées ces dernières années, elle a décidé de s’installer, occasionnant des douleurs continuelles et lancinantes qui, peu à peu limitent la liberté de mouvement. L’excès d’acidité a eu raison de ce corps qui, faute de pouvoir le gérer, tente de l’expurger en s’attaquant à lui-même. Peu de solutions proposées sinon des traitements souvent lourds qui, de toute façon, ne règleront pas le problème. Alors, que faire ? Laisser le pouvoir à cette maladie silencieuse invalidante qui arrache des cris tant elle attaque les articulations ? Le jeûne semble une option intéressante sinon de guérison, du moins de nettoyage. Alors, c’est décidé, je me lance ! Un jeûne de 7 jours ne peut me faire que du bien ! Aussi bien pour cette silhouette certes généreuse, mais tout de même alourdie par le stress et le trop-plein émotionnel, et aussi pour cette arthrite qui a fini par devenir compagne de vie. Après des recherches sur Internet, une offre de cure à Valensole, au Clos de la Tuilerie, chez Cécile Enderlé-Chazalviel, naturopathe, qui propose, avec Mathilde Mercinier, un jeûne hybride modifié, avec des bouillons de légumes, du yoga et de la randonnée. Un échange de mails, un coup de fil et l’affaire est conclue. Autour de moi, les amis s’affolent. « Mais tu ne vas rien manger pendant 7 jours ? Rien du tout ? » Non rien du tout. Et sans risque aucun. D’abord parce que je suis accompagnée par deux professionnelles, ensuite parce qu’on peut rester entre 70 et 80 jours sans manger. Autant dire que j’ai de la marge… Et des réserves ! Sept jours avant, comme il est de coutume, début de la descente alimentaire. Le principe est de supprimer chaque jour une catégorie d’aliments et de réduire les quantités. Dès le deuxième jour, mon mental s’affole et envoie en continu un signal de fin du monde : « Tu vas mourir de faim, tu vas mourir de faim… » Ajouté aux événements imprévisibles du quotidien, aussi bien personnels que professionnels, je sens ma détermination fondre comme neige au soleil, ou plutôt comme foie gras du Sud-Ouest sur la langue… Epicure n’ayant aucune envie de me laisser tranquille, j’ai bien du mal à suivre la descente autorisée et me limite à la descente tout court qui, elle, n’est pas vraiment préconisée. A quatre jours du départ, à ma grande surprise, mon mental lâche pourtant l’affaire. Comme s’il avait compris que, de toute façon, l’engagement est pris et qu’il faut maintenant laisser le pouvoir au corps. Quatre jours de légumes et de fruits, un semi-jeûne le vendredi et me voilà partie pour la Provence. 375km pour me mettre en condition avec, juste une banane que je déguste comme s’il s’agissait de la septième merveille du monde. Et puis l’arrivée à Valensole, au Clos de la Tuilerie. Une petite bastide rénovée entourée d’arbres aux couleurs d’automne. A l’entrée du gîte, de gros pieds de romarin de chaque côté de la porte. Le long du mur, un rosier ancien aux fleurs blanches fournies et à l’odeur envoutante. Et Cécile qui m’accueille chaleureusement, puis Mathilde qui arrive, lumineuse et souriante. Le temps de décharger mes bagages et direction le jardin où je m’imprègne du calme environnant. Le gîte fait partie d’un petit hameau de 38 âmes. « Quand on est arrivés, on avait tous des bébés, racontera Cécile. Maintenant, ils ont tous dépassé la dizaine d’années. » Deux autre personnes participent au jeûne. Toutes deux pour entre autres, les mêmes problèmes d’articulations que moi. Vient le moment, tant attendu (je plaisante !) de la purge. Avant tout jeûne, il faut en effet nettoyer son tube digestif et ses intestins sous peine de voir les bactéries passer dans le sang. Nous sommes invités à « déguster » un mélange de chlorure de magnésium et de citron en guise d’apéro. Pour faire passer la pilule, ou plutôt ce breuvage amer qui vous retourne l’estomac avant même d’être dedans, nous partons faire une petite marche sur l’un des nombreux chemins de la région. L’air est doux, le sentier parsemé de cailloux en forme de cœur. L’état de jeûne commence à faire son effet. Chacune se met à l’écoute de son corps, mais pas seulement. Le corps n’est qu’un lanceur d’alertes. Il dit juste que quelque chose d’ordre psychologique et/ou émotionnel, le perturbe et l’empêche de donner sa pleine mesure. Le plus intéressant commence pour qui ne craint pas d’aller à l’intérieur de lui-même pour comprendre et guérir ce qui ne l’est pas encore… » Christine Allix.





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