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Mathilde Mercinier ou l’histoire d’un retour à la vie

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Mathilde Mercinier ou l’histoire d’un retour à la vie
Elle arrive, souriante et chaleureuse. Longs cheveux blonds au vent, visage presque poupin, longue silhouette énergique et indolente à la fois. Ce qui frappe chez Mathilde Mercinier, c’est la lumière qu’elle dégage. A 27 ans, elle rayonne. Rien se semble indiquer qu’elle revient de l’enfer. Et Pourtant. Fille d’un père berger et d’une mère agricultrice qui tiennent une ferme auberge dans un petit village de l’Aude, entre Limoux et Chalabre, elle a grandi dehors, dans la nature. « Mon père produisait, ma mère cuisinait ses produits qu’elle servait à la table d’hôte. » Une vie saine et libre qui s’accommode mal des contraintes de l’école. « A l’école, on te bourre de connaissances, mais on ne t’apprend pas à voyager dans ta conscience. » A 17 ans, Mathilde décide donc d’arrêter l’école et commence à travailler dans la restauration pour gagner sa vie. Le début de l’enfer. « Je me suis perdue. Trop de fêtes, trop d’excès. Le corps en vrac. Plus de perspectives. » Elle n’a que 24 ans. Elle se demande alors ce qui peut lui redonner le goût de vivre et repense aux cours de yoga que plus jeune, elle prenait avec sa mère, aux séances de relaxation qu’elle suivait en 6e, entre midi et deux.

Révélation

Elle décroche – « Je ne sais pas encore comment du fait de mon inexpérience en la matière ! » – un travail de guide touristique à Rennes le Château, un village du Bas-Languedoc. Le lieu est connu pour être mystique et pour le grand mystère non élucidé de l’abbé Saunière qui, dit-on, aurait trouvé un trésor qu’il aurait utilisé pour rebâtir l’église, acheter des terrains… Un secret jamais élucidé qui aurait inspiré le célèbre Da Vinci Code, et pas que puisque Mathilde se plonge alors dans la découverte de l’ésotérisme, du yoga. Un jour, son prof de yoga part en Inde et lui demande de le remplacer quelques semaines. Malgré ses doutes, elle accepte. Et trouve sa voie. « Transmettre cette belle pratique qui m’a sauvé la vie, le corps, le mental m’est apparu évident. » Elle part au Népal et intègre un ashram, un lieu de méditation de prière et de méditation, à Katmandu. « Je voulais vraiment aller dans l’Himalaya, dans les montagnes, retrouver le yoga ancestral, loin du yoga de mode, là où la posture n’est qu’un prétexte pour harmoniser le corps et l’esprit. » A l’issue de ses deux semaines d’apprentissage, le jour de ses 25 ans, un 1er février, elle part faire un trek de sept jours dans l’Himalaya. Seule et sans guide. Avec 7 à 8 heures de marche par jour. « Je suis partie à l’arrache pour affronter mes peurs et mes doutes. Je n’avais rien à perdre. C’est l’expérience la plus physique et la plus mystique que j’ai jamais vécue ! »

Enseigner la confiance en la vie

De retour en France, elle décide de passer une certification reconnue avec Yoga Alliance, suit la formation correspondante et commence à enseigner. « Et puis, j’ai eu l’idée d’associer mes deux passions, l’enseignement du yoga et la fonction de guide touristique. » S’y ajouteront ensuite les massages ayurvédiques, des massages connus pour leurs vertus préventives et leur capacité à favoriser la répartition de l’énergie dans tout le corps. Parallèlement, elle continue d’étudier l’ayurvéda. « C’est important d’emmagasiner de la connaissance et de ‘expérimenter dans la réalité. » Aujourd’hui, Mathilde Mercinier est apaisée et heureuse, sûre de ce qu’elle est et de ce qu’elle est venue faire dans cette vie. Le yoga fait partie de sa vie et elle en parle comme personne d’autre. « Il sert bien sûr à assouplir et à affermir le corps, mais il permet aussi et surtout de se fondre dans l’instant présent et d’être le Tout. Vivre ces instants, c’est tout simplement merveilleux, c’est vivre l’Eternité. Pas la peine de se prendre au sérieux, pas la peine non plus de rechercher la performance, juste prendre du plaisir dans la pratique. » Elle prévient pourtant. « On nous vend le yoga comme un produit de bien-être, mais ce n’est pas si rose que ça. Pour vivre en harmonie, tu dois d’abord nettoyer tout ce qui est encrassé, toutes les douleurs physiques et émotionnelles. Ça peut prendre des mois, des années. Il ne faut jamais baisser les bras. » Revenue de nulle part, Mathilde, avec le Hâta Yoga, enseigne et transmet maintenant la confiance en la vie. Avec douceur et bienveillance. Parce que rien n’est jamais perdu, surtout si l’on s’accroche à ses rêves. » Christine Allix


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