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« A l’école d’antan… Une salle de classe comme il n’en existe plus. Des tables …

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« A l’école d’antan…
Une salle de classe comme il n’en existe plus. Des tables avec bancs incorporés en bois sagement alignées d’où s’échappe une douce odeur de cire. Un bureau légèrement surélevé sur lequel trônent un vieux globe terrestre, un encrier et des plumes. A gauche, un grand tableau noir sur lequel est inscrit « Bienvenue au musée de l’école ». Aux murs, accrochés comme s’ils avaient toujours été là, une vieille carte du monde, un poster scientifique, des tableaux de lettres et de chiffres. Le musée départemental de l’école publique prépare sa rentrée. Samedi, exceptionnellement, il ouvrira ses portes au grand public lors des journées du Patrimoine. En attendant, les DDEN (délégués départementaux de l’Education nationale) qui le font vivre bénévolement, s’activent. Ils briquent, astiquent, installent tout ce qui, de près ou de loin, se rapportent à l’école publique sous la IIIe République. Carmen Esclopé, la présidente de l’association des DDEN, a même remis la blouse d’époque pour l’occasion. « Autrefois, les choses, on les répétait, on les répétait, on les répétait, raconte-t-elle. C’était un apprentissage par imprégnation. Aujourd’hui encore, quand je rencontre des personnes âgées, elles me disent se souvenir des récitations et autres tables de multiplication apprises dans leur jeunesse ! »

Carmen sait de quoi elle parle. Elle a enseigné pendant trente-sept ans et demi en tant qu’institutrice. L’école publique, elle la défendra becs et ongles jusqu’à la fin de sa vie. « On ne peut pas aller contre le progrès ni revenir en arrière, mais quand même. Le tableau interactif, c’est bien, mais c’est fugitif. Les images, les mots, les informations défilent, mais rien ne reste. Autrefois, on avait les cartes de géographie, les posters de calcul ou de sciences en permanence sous les yeux. Sans qu’on fasse quoi que ce soit, tout cela nous marquait, s’imprégnait dans notre mémoire. » De l’école d’aujourd’hui, elle dit : « Ce qui a changé, c’est le rapport entre les enseignants et les enfants, et bien sûr entre les parents et les enseignants. » Pendant qu’elle parle, Roger, un autre bénévole, s’est glissé jusqu’au tableau. Lui aussi a œuvré en tant qu’instituteur pendant trente-sept ans et demi au sein de l’Education nationale. Et à 78 ans, il a conservé intacte la passion de l’enseignement. « Moi, ce que je préférais, c’était l’écriture », confie-t-il dans un sourire tout en écrivant avec application le mot de bienvenue sur le fameux tableau noir. Outre la salle de classe fidèlement reconstituée où les élèves, sur rendez-vous, peuvent suivre ponctuellement un cours, les visiteurs découvriront dans une salle dédiée tout ce qui a fait la légende de l’école publique, des blouses et sabots aux livres, en passant par les fusils des enfants soldats ou aux diplômes du fameux certificat d’études primaires. Alors, samedi, nostalgiques ou curieux, n’hésitez pas à vous rendre rue Paul Gauguin, à Perpignan, face au gymnase Pons. Les bénévoles de l’association des DDEN sauront vous redonner le goût de l’école ! » Christine Allix.


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